Post by Elisabeth LESCURATQuestion intéressante.
Je ne crois pas qu'il y ait de formule mathématique.
Mais le bon sens.
Sur mon vieux Taillefer (8tonnes), j'avais deux haussières de 20M en 20,
pour les coups durs. Il aurait fallu un ouragan pour les casser, et encore!
Pour les amarrages courants sur ponton , des haussières plus courtes en 14.
Plus maniables.
Je conseille aussi d'avoir une ligne de 50M en 10, ça permet de faire des
manoeuvres d'un poste à un autre sans moteur.
Sur mon bateau, pas de taquets. Une grosse bite en inox à l'avant, une autre
à l'arrière.
La dessus, on peut amarrer n'importe quoi.
Les fibres modernes sont tellement élastiques qu'elles résistent à tous les
a-coups.
Les catalogues donnent une résistance statique, ce qui a peu de sens pour un
amarrage.
Dans un coup de vent les efforts sont dynamiques.
Mais finalement faibles, tu le sens bien quand tu tire sur ton amarre par
grand vent et fais venir le bateau, combien développes-tu? 50 Kg de traction
si tu es costaud.
Tanit
Post by PylblueBonjour à tous,
En feuilletant un catalogue d'accastillage, je m'arrête sur les amarres et
je vois que des résistances indiquées pour chaque diamètre. Ces
résistances ou ruptures sont exprimées en kilos ou en daN (1 daN=1,02 kg).
Ma question est la suivante: Y a-t-il un rapport entre le poids du bateau
et le poids de rupture ? Si oui, quel est-il ?
Pierre Yves Lack
Bonjour Tanit et PYL, juste uen note du Pierre en Morvand
Il doit exister pour les efforts en dynamique des tables pour tous les cordages mais ils
ne sont peut etre pas disponibles pour ou chez les ships ou autres equipementiers purement
marine !
C'est indiqué par exemple pour tout ce qui est utilisé en montagne ou en spéléo avec la
résistance statique et dynamique afin de savoir si le brin peut être utilisé en assurance
ou en simple ligne (problème de freiner le poids de l'homme qui tombe !)
Cela fait aussi partie des normes ... et j'ai vu que les reconstitutions de cordages à
l'ancienne pour certains navires à "refaire à l'identique" ont du subir ces tests
dynamiques pour pouvoir être montées sur des unités naviguantes (voir les corderies encore
actives travaillant les fibres naturelles et les chantiers qui refont des anciens navires
à l'identique !) afin, qu'elles soient "autorisées" à reprendre la mer donc répondre aux
lois et règles administratives modernes !
Voir les grands chantiers qui font ces bateaux en bois d'après plans d'origine ... il doit
exister des sites de suivi des travaux et de leurs problèmes avec ces normes modernes !
A plus ...
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Pierre BONNARD
http://pierrebonnard.free.fr/index.htm
Un peu du MORVAN en France et d'anciennes choses ...
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